Ils n’hésiteront pas à cumuler activités réparatrices et activités destructrices de l’environnement

Dans tous les cas, mais comment pourrait-il en être autrement, même s’ils jugent qu’au fond les décisions politiques prises pour réduire les pollutions et les gaz à effet de serre, engager des campagnes d’économie d’énergie, développer des « énergies renouvelables» etc. sont un nouveau champs de business, les lobbies s’y engouffreront, mais ne cesseront pas pour autant leurs activités lucratives qui vont à l’encontre de ces décisions que leur procure leurs marchés traditionnels…

Comment pourrions nous imaginer que la FNSEA concède quoi que ce soit, à part de soigner un peu plus, qu’elle ne le fit par le passé, sa communication, de même que les nombreuses sociétés qui ont démarré des campagnes de publicité pour rendre les cerveaux disponibles à la consommation de leurs produits, tel « Mac’DO » avec des pleines pages montrant son intégration dans l’économie nationale, source d’emplois. Oubliant au passage de préciser sa participation active à la déforestation. Lorsque l’on consomme un Hamburger c’est 5m2 de surface boisée qui disparaît, il s’en consomme environ 62 millions par jour, sans compter l’impact sur la santé, ainsi que sur la couche d’ozone à cause du méthane émis par les bovins et du pétrole nécessaire au fonctionnement des unités de production. Ou encore TOTAL qui se présente comme un parangon de vertus écologiques en vantant le rachat d’une entreprise US de photovoltaïque, ce qui lui permet de faire passer discrètement les 190 milliards annuels de business pétrolier et schisteux, sans compter les fortes pressions qu’elle exerce pour l’exploitation des huiles et gaz de schistes en France et en Europe.

Autre exemple, avec certaines enseignes, de la grande distribution qui jouent l’image de la démocratie, vantant dans la pub leur souci de demander l’avis des consommateurs pour en faire des acteurs de la participation aux décisions !!! Alors que nous connaissons le rôle particulièrement néfaste et moteur des monopoles de la distribution alimentaire qui poussent inéluctablement le système agricole vers la folie de gigantesques lieux de production intense avec des usines aux « Mille vaches », voire demain aux dix mille, ou usines d’élevage aux « deux cent cinquante mille poulets », ceci n’étant d’ailleurs qu’un début de rattrapage en France de ce qu’il se fait déjà ailleurs à une tout autre échelle, notamment dans le désert chez nos « amis » Arabo- pétroliers.